Article Terres du Sud dans la Dépêche

Article du 23/01/2020 – La Dépêche – Traçabilité des magrets de canards Delmond L’Originel

Retrouvez ci-après l'article de presse paru le 23 janvier 2020 dans La Dépêche concernant la traçabilité des magrets de canards Delmond L'Originel.

Les canards de Terres du Sud n’ont plus de secrets pour les consommateurs

La mutation dans laquelle est engagée l’agriculture française ne vaut pas que pour la partie production. « Si on ne fait pas savoir ce qu’on fait en toute transparence auprès des consommateurs, cela ne sert pas à grand-chose », nous expliquait récemment Patrick Grizou, président de Terres du Sud, bien placé pour savoir combien la communication a souvent été une faiblesse du monde agricole.

Promesses tenues et démontrées

LES choses sont en train de changer comme le démontre l’initiative que la coopérative lot-et-garonnaise va présenter à l’occasion du prochain Salon de l’agriculture. Terres du Sud prendra place au sein du pavillon de la Ferme Digitale aux côtés de Connecting Food, le partenaire avec lequel la société, dont le siège est basé à Clairac, a développé la première « blockchain » de la filière canards sur la marque « Delmond l’Originel ».

« Par un simple scan du QR Code placé sur l’étiquette du magret, le consommateur pourra découvrir l’ensemble du parcours de l’animal, de la ferme jusqu’au magasin, et vérifier le respect des engagements de la marque grâce à la « blockchain », explique Terres du Sud. « Il pourra savoir où il est né, où et comment il a été nourri, dans quelles conditions il a été abattu. Rien ne peut plus échapper au consommateur », se félicite Patrick Grizou. « Notre credo est simple, garantir au consommateur une traçabilité et une qualité sans faille des produits qu’il achète, et, surtout, nous devons tout faire pour lui apporter la preuve de ce qu’on affirme », renchérit Eric Dayan, le nouveau responsable communication du Groupe Terres du Sud. Rétablir la confiance, tel est l’objectif de la coopérative lot-et-garonnaise qui a été marquée par les résultats de l’étude Nutrimarketing réalisée en 2019 : 70 % des Français affichent un déficit de confiance envers les industriels. Depuis, Terres du Sud n’a qu’un seul objectif que répète sans cesse Eric Dayan : « Prouvons nos promesses ».

Comment ça marche ?

Comment fonctionne cette « blockchain ». C’est une technologie de stockage et de transmission d’informations, transparente et sécurisée, qui fonctionne sans organe central de contrôle. Elle est particulièrement adaptée aux problématiques de traçabilité car une fois qu’une information est enregistrée dans la « blockchain », elle est infalsifiable. Pour sa filière canards, Terres du Sud utilise la plate-forme de transparence alimentaire Connecting Food : elle permet d’assurer une traçabilité complète des produits, mais également de certifier en temps réel que le produit respecte bien son cahier des charges. Le tout, de façon infalsifiable, puisque les données comme les preuves de l’audit sont enregistrées sur la « blockchain ».

Les bénéfices attendus par le groupe Terres du Sud sont multiples et se répartissent sur toute la filière. Les éleveurs valorisent leur production et leur savoir-faire. Les distributeurs fournissent à leurs clients une sécurité alimentaire renforcée. Les consommateurs apportent des preuves de l’origine et de la qualité des produits qu’ils achètent.

Le lancement du produit se fera au premier trimestre 2020 et sera rythmé par 2 temps forts. Lors du Salon de l’agriculture, du 22 février au 1er mars 2020, une conférence de presse sur le pavillon la Ferme Digitale permettra aux journalistes et au grand public de découvrir et déguster les magrets de canards tracés et audités par la « blockchain ». En suivant, à l’occasion du salon M.A.D.E, vitrine de l’innovation dans l’univers alimentaire, Terres du Sud présentera, le 17 mars prochain, son produit à l’ensemble des réseaux de distribution agroalimentaire, de plus en plus demandeurs de transparence et de produits tracés par « blockchain ». Et le groupe coopératif ne compte pas s’arrêter en si bon chemin. « On souhaite développer des « blockchains » pour chacune de nos filières dès que possible », assure Patrick Grizou.

 

Baptiste Gay.

Téléchargement de l’article